Le Parc Bettencourt est en sursis !
L’obstination du maire de Bezons et de son équipe municipale à poursuivre un projet
détruisant le seul grand parc du centre ville a conduit les écologistes à se mobiliser dès le mois
de janvier 2013. Leur seul but était d’empêcher l’arrachage de la majorité des arbres du parc,
sachant que dans la ZAC, il est prévu d’y construire un stade qui peut très bien l’être ailleurs.
Dans les conseils donnés aux aménageurs de ZAC et autres, le ministère de l’environnement
leur recommande à tous et en priorité « d’éviter de détruire » les espaces naturels existants et
ce, bien avant d’évoquer des soi-disant « compensations ». Mais la municipalité de Bezons fait
la sourde oreille. Elle choisit de minimiser les demandes du commissaire enquêteur et donc
celles des centaines de bezonnais qui ont participé à l’enquête publique et ont agi à nos côtés
pour convaincre les décideurs locaux de l’absurdité, en 2013, de détruire le grand espace vert
de centre ville de Bezons.
Les militants EELV ont agi avec un seul objectif : permettre aux bezonnais de continuer à
bénéficier des bienfaits de ce parc qui fait partie du patrimoine de la ville depuis les années
70.
Aujourd’hui la campagne électorale pour les municipales démarre. L’opposition locale, la
droite bezonnaise va certainement se saisir de ce sujet pour alimenter sa campagne. A notre
connaissance, jamais la droite bezonnaise n’a pris position pour défendre l’environnement. Sa
récente « conversion » dans ce domaine relève seulement d’un opportunisme politique, et de
calcul démagogique. Nous dénonçons avec force cette attitude.
Nous ne baisserons pas les bras et continuerons de soutenir les bezonnais soucieux de
défendre le parc Bettencourt et leur droit à un environnement de qualité dans une ville
populaire.
Les riverains du parc Gezi à Istanbul protestaient en mai 2013 en disant : « nous ne laisserons
pas détruire les derniers espaces verts d’Istanbul ». C’est un bien amer rapprochement avec
notre situation locale ! Vivre mieux à Bezons et préserver l’avenir de notre planète passe par
la conservation de la nature de proximité. Le devoir des élus est de préserver la biodiversité et
de la développer, pas de l’anéantir.